Olivenstein, M&Ms and drugs

A la faveur d'une boîte à livres echangiste,

J'ai attrapé un vieux livre, édition 1983

D'une franchise folle

Ce Olivenstein aux allures capillaires hébraïques de Georges Perec nous plonge dans le New York extrême limite des contraires des années 77. Le maire zéro cassos à la nationalité Brocolini n'avait pas encore nettoyé tout ça. 

Olivenstein donne son ressenti direct sur ce qu'il voit avec des mots affilés à sa pensée.

Il avait espéré l'espoir des sixties et en retournant à San Francisco en 1977, utopie fichue à terre.

"Aujourd'hui , c'est un sentiment de faillite qui m'habite. Les rues ont perdu leur entrain et seule ma mémoire peut les réveiller : ici, je revois un ensemble de musiciens,là, tout un petit groupe enthousiaste qui discute en riant ... Il n'y a plus de happenings, hormis ceux que s'organisent les milliardaires d' Hollywood _ ces nouveaux décadents romains_  sous la protection de gardes armés de mitraillettes. C'en est fini de cette spontanéité libertaire oú l'on voyait, à chaque carrefour, se confondre le plus pauvre et le plus riche.

J'en suis au chapitre sur la Disneylandisation de Katmandou après il retournera dans la rude Calcutta. Et je suis des yeux dans l' esprit de cet homme, ces doutes ...  qui lisent protégés par la table de mon salon, des confiseries à portée de mes lèvres.

Dans le même flux, j'ai lu du Eva de Vitray, Anne Schimmerel qui m'expliquent la femme dans le coran, magnifique et centrale place.

Si Eva, Hawa, avait pu échanger avec Claude dans un podcast.

Leurs livres les rendent bien vivants.